Il est un des trois suspects de l'attentat de la rue des Rosiers qui en 1982 avait fait, en plein cœur de Paris, 6 morts et 22 blessés. Sous le coup d'un mandat d'arrêt international, Walid Abdulrahman Abou Zayed, 54 ans, père de quatre enfants, vit aujourd'hui en Norvège. Mais le pays refuse toute extradition ou arrestation du suspect. À Skien, une ville au sud-ouest d'Oslo où il habite, son voisinage s'inquiète.
Exclusif: attentat de la rue des Rosiers, l'identité des tueurs dévoilée > http://t.co/fJ7DpFp9nLpic.twitter.com/zZRA0Xva9k— Paris Match (@ParisMatch) 4 Mars 2015
"Il vend de la drogue". Plusieurs jours après le lancement du mandat d'arrêt, Walid Abdulrahmane est toujours libre. "Cela fait des années qu'il vend de la drogue, juste devant chez moi", s’exaspère James, un de ses voisins, interrogé par Europe 1. "Il se bat en pleine rue, il agresse des passants", ajoute-t-il.
Accusé de terrorisme en France, la police norvégienne ne l'a pourtant toujours pas arrêté. "Il se promène partout, il s'en fiche. La police dit que l'attentat de Paris a eu lieu il y a trop longtemps, que c'est du passé maintenant", explique James.
Norvégien. Le problème, c'est sa nationalité, qui bloque la procédure. Walid Abdulrahmane est norvégien depuis 2002 et le pays n'extrade pas ses ressortissants. Il pourrait donc rester libre tant qu'il ne sort pas de Norvège. Devant les services de l'immigration, il avait reconnu avoir participé par le passé à un groupe dissident de l'OLP mais avait nié toute participation à une opération militaire.
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