Le vice-Premier ministre et porte-parole du gouvernement turc, Bülent Arinç, a estimé que le régime syrien et le président Bachar al-Assad faisaient figure de suspects après deux attentats à la voiture piégée qui ont fait au moins 40 morts samedi à Reyhanli, une localité proche de la frontière syrienne.
"Avec leurs services de renseignement et leurs groupes armés, ils font certainement figure de suspects habituels pour la mise en oeuvre et davantage encore pour l'instigation d'un plan aussi démoniaque", a déclaré M. Arinç sur la chaîne NTV, soulignant toutefois que l'enquête n'en était qu'à son début.