L’INFO. Depuis qu’il est apparu sur les photos officielles du prince George, les Britanniques veulent tous le même. Lupo, le cocker noir de Kate de William, adopté par le couple princier en décembre 2011, est devenu la coqueluche des fans de la royauté. A tel point qu’un véritable marché noir du cocker a émergé outre-Manche, où des bandes organisées enlèvent les sosies de Lupo.
Des cas de cockers volés. Colin Butcher, patron d’une agence de détectives spécialisée dans les animaux, indique au Daily Mail qu’il travaille en ce moment sur treize cas de cockers volés. Selon lui, les chiffres sont probablement sous-estimés, car les propriétaires ne savent pas toujours que leur chien a été volé. Le détective n’hésite pas à accuser des "bandes organisées", qui kidnappent les chiens et les forcent à faire des petits, ensuite revendus à prix d’or.
> EN IMAGES : Les photos du prince George
Un effet "famille royale". Au Royaume-Uni, l’engouement pour les cockers ne se dément pas, mais les chenils ne cèdent pas à la mode. "Ils ne veulent pas faire naître plus de chiots juste pour satisfaire une mode qui risque de disparaître, avec à la clé une vague d’abandons", explique au micro d’Europe 1 Caroline Kisko, du Kennel club de Londres, une organisation qui recense les chiens de race du pays. L’effet "famille royale" est un grand classique, rappelle-t-elle, notant que "ce n’est pas la première fois qu’une race connaît un regain de popularité grâce à la famille royale". "Le phénomène remonte à la reine Victoria et les loulous de Poméranie. Puis il y a eu les corgis d’Elizabeth et maintenant Kate et William et leur cocker", énumère-t-elle.
Des micro-puces sur les chiens. Pour Caroline Kisko, la tendance à la contrebande de cockers ne devrait toutefois pas durer très longtemps, car la plupart des chiens sont aujourd’hui castrés et ne peuvent donc pas faire de chiots. Quant aux propriétaires de cockers noirs, il leur est recommandé de faire installer une micro-puce sur leur chien, une sorte de GPS permettant de retrouver un toutou volé.