L'INFO. Interpol a émis mardi des doutes sur la piste terroriste dans l'enquête sur la disparition du Boeing malaisien et annoncé que deux passagers détenteurs de passeports volés à des ressortissants italien et autrichien avaient utilisé des passeports iraniens dans un vol précédent.
Ils avaient utilisé des passeports iraniens. "Plus nous recevons d'informations, plus nous sommes enclins à conclure que ce n'est pas un incident terroriste", a dit lors d'une conférence de presse le secrétaire général de l'organisation de coopération policière basée à Lyon, Ronald K. Noble.
Selon lui, deux détenteurs de passeports iraniens utilisés pour un vol entre Doha et Kuala Lumpur ont ensuite utilisé des passeports volés à des ressortissants italien et autrichien pour le vol Kuala Lumpur-Pékin. Paris, de son côté, a déposé une plainte pour "homicides involontaires", après la disparition de quatre Français présents à bord de l'avion.
La piste des demandeurs d'asile. La police de Thaïlande, pays où les documents d'identité avaient été dérobés, pense, comme son homologue malaisienne, que les deux hommes qui voyageaient avec des passeports volés à bord du Boeing 777 n'avaient rien à voir avec le terrorisme, les premiers éléments laissant penser qu'ils étaient plutôt en quête d'asile dans un pays tiers.
La CIA américaine, de son côté, estime que la piste terroriste ne peut être écartée. Le patron de l'agence de renseignement, John Brennan indique qu'aucune "revendication n'avait été confirmée ou corroborée".
ZOOM - La piste terroriste en trois questions
LES FAITS - Quatre Français à bord de l'avion disparu
ENQUÊTE - La piste de l'attentat envisagée
ANALYSE - L'avion "a été accidenté en 2012"