Invité sur Europe 1, Bernard-Henri Lévy, présent à l'Elysée jeudi matin lorsque Nicolas Sarkozy a reçu les insurgés libyens, a précisé les informations de l'AFP. Le fait que le chef de l'Etat se soit déclaré favorable au bombardement de la Libye n'est "pas l'accélération de l'Histoire", mais "l'accélération de la rumeur". Nicolas Sarkozy a dit, rapporte le philosophe, que la Libye se libèrerait elle-même, comme la France en 1789". En revanche, si les insurgés libyens le "demandent", et "si le Conseil de sécurité nous en donne le mandat je suis favorable à empêcher les avions de la mort de décoller", a ajouté le chef de l'Etat, d'après BHL.
Concernant les frappes aériennes, Nicolas Sarkozy a dit, selon BHL toujours, "pourquoi pas", mais pas sur la Libye", sur un, deux ou trois aéroports".