Le Wefaq, principal mouvement de l'opposition chiite de Bahreïn, a affirmé samedi qu'une femme et un jeune homme sont décédés ces dernières 48 heures après avoir inhalé du gaz lacrymogène utilisé par les forces de l'ordre pour disperser des manifestations.
Bahreïn a connu vendredi de nouvelles manifestations de chiites réclamant des réformes politiques, plus d'un an après les premières manifestations qui avaient été réprimées par les autorités.
La répression de la mi-février à la mi-mars 2011 et s'était soldée par 35 morts : 30 civils, dont cinq décédés sous la torture, et cinq policiers.