Vingt-six femmes sur les 45 Bahreïnies arrêtées pour avoir protesté contre des élections partielles ont été libérées, a annoncé mardi le gouvernement bahreïni dans un communiqué. Le gouvernement a nié que ces femmes aient été maltraitées comme l'a affirmé l'opposition chiite et Amnesty International,qui s'est inquiétée dans un communiqué de la possibilité que ces femmes aient été torturées.
Ces femmes ont participé à une marche contestant le scrutin de samedi, boycotté par l'opposition et destiné à pourvoir les 18 sièges du Wefaq, qui avaient démissionné pour contester la répression des protestations de mi-février/mi-mars, animées par les chiites, majoritaires dans le pays.