La police a tiré lundi à Bahreïn des grenades lacrymogènes et des balles en caoutchouc pour disperser des manifestations dans des villages chiites entourant la capitale, Manama, limitant la portée d'un "jour de colère" inspiré par les soulèvements en Egypte et en Tunisie. Plus de 20 personnes ont été blessées dans des villages lors de heurts entre policiers et manifestants, ont rapporté des témoins.
Soucieuse de prévenir une propagation de la contestation, la famille régnante de Bahreïn, de confession sunnite alors que la population est majoritairement chiite, avait promis la semaine dernière de distribuer 1.000 dinars (2.000 euros environ) à chaque famille bahreïnie.