Le principal parti d'opposition de Bahreïn a estimé vendredi lors d'un rassemblement que seules des réformes démocratiques pouvaient mettre un terme à la crise politique qui secoue le petit Etat du Golfe depuis février.
"Le peuple doit avoir le droit d'élire son gouvernement et d'être la source du pouvoir", a déclaré le chef de file du Wefak, cheikh Ali Salman. Devant 11.000 sympathisants réunis sur l'île de Sitra, non loin de la capitale Manama, il a rappelé "que l'origine du problème qui se posait avant le 14 février avait été la marginalisation du peuple dans le processus de décision".