Le chef du principal groupe de l'opposition chiite bahreïnie Al-Wefaq, Ali Salmane, et trois responsables du mouvement ont été interrogés par le procureur militaire mardi, à la veille de la levée de l'état d'urgence dans le pays.
L'interrogatoire a eu lieu au moment où le roi Hamad Ben Issa Al-Khalifa appelait à l'amorce d'un dialogue national en juillet pour contenir les séquelles de la répression des protestations réclamant des réformes démocratiques. Ces protestations étaient animées par des chiites, majoritaires à Bahreïn, un pays dirigé par une dynastie sunnite. L'état d'urgence en vigueur à Bahreïn depuis la mi-mars devait être levé mercredi.