Alors que plus de 130 corps ont été retirés des décombres samedi à Gaza, Israël a annoncé qu'il prolongeait de quatre heures la trêve censée se finir à 20 heures, heure locale.
L'armée et le ministre israélien en charge du Renseignement, Youval Steinitz, ont confirmé l'accord de l'Etat hébreu pour cette prolongation. Le mouvement islamiste palestinien n'a pas réagi dans l'immédiat, peu avant l'expiration de cette trêve qui a offert un bref répit aux habitants de l'enclave palestinienne.
La diplomatie tente d'agir. Au terme d'une réunion à Paris, les chefs de diplomatie des Etats-Unis, du Qatar, de Turquie et de plusieurs pays européens ont demandé une prolongation de la trêve pour "24 heures renouvelables", indiquant chercher "aussi rapidement que possible un cessez-le-feu durable" qui réponde aux besoins "légitimes" des Israéliens et des Palestiniens.
Un conflit au bilan de plus en plus lourd. Cette guerre, en plein mois de ramadan, est la plus meurtrière à Gaza depuis 2008-2009. Plus de 1.000 Palestiniens, en grande majorité des civils, ont été tués depuis le début le 8 juillet des opérations destinées anéantir les capacités militaires du Hamas, qui contrôle Gaza. Quarante soldats israéliens sont tombés au combat, ce qui représente les pertes militaires les plus élevées depuis la guerre de l'été 2006 contre le Hezbollah libanais. Les roquettes ont aussi tué trois civils en Israël.
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