"Je suis en pièces, je suis détruit". Adriano Sabbadin, le fils d'un boucher assassiné le 16 février 1979, s'est confié à Europe1 suite à la décision du Brésil de libérer Cesare Battisti. Il avait 17 ans quand son père est mort.
"Je suis détruit", témoigne Adriano Sabbadin :
"On ne s'y attendait pas. On pensait qu'il serait extradé et confié à la justice italienne", a-t-il expliqué. Revenant sur l'attitude respective de la France et du Brésil qui ont accueilli Battisti pendant plusieurs années, il estime que "vu ce qu'ils ont fait, ce ne sont pas des pays amis".
Adriano Sabbadin entend désormais tourner la page. "Battisti ne m'intéresse plus. Je ne veux plus en entendre parler", conclut-il.