"C’est la victoire de la démocratie contre le terrorisme", a estimé lundi sur Europe 1 Dominique Moïsi, conseiller spécial à l'Institut français des relations internationales (Ifri).
Pour lui cette "victoire" s'exprime dans le fait que Ben Laden soit mort "non pas parce qu’il a été touché par un drone ou par un missile, mais que sa disparition intervienne après une attaque par un commando d'hommes qui ont pris des risques physiques", ce qui prouve que cette "victoire" n'ait pas due à une "supériorité technique" des Occidentaux.
Interrogé sur le fait de savoir si l'opération qui a abouti à la mort d'Oussama ben Laden revenait à justifier, dans certains cas, la peine de mort, Dominique Moïsi a estimé qu'il "faut distinguer entre la peine de mort appliquée à un criminel condamné par un tribunal et la tentative de capture d’un guérillero, d’un chef terroriste comme Ben Laden, qui trouve la mort la mort dans une opération militaire".