Silvio Berlusconi a annoncé mercredi son intention de demander la confiance du parlement sur la réforme fédérale. Le gouvernement a approuvé jeudi dernier un décret sur cette réforme, qui vise à augmenter les pouvoirs des municipalités en termes de fiscalité, alors même qu'une commission parlementaire l'avait rejetée. L'opposition avait alors accusé Berlusconi de court-circuiter le parlement. Le président italien, Giorgio Napolitano, a refusé vendredi de signer le décret, en estimant que le gouvernement n'avait pas suivi la procédure adéquate en la matière.