La France a proposé à la guérilla colombienne des Farc de l'ôter de la liste des groupes terroristes de l'UE et de lui permettre d'ouvrir un bureau à Paris si elle libérait Ingrid Betancourt, raconte un ex-émissaire français dans un documentaire sorti mercredi à Quito.
Selon le diplomate français Noel Saez, qui a oeuvré à la libération de l'ex-otage franco-colombienne et d'autres otages pour le compte de la France, l'Espagne et la Suisse avec l'aval de la Colombie, la proposition a été faite au numéro deux des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc, marxistes), Raul Reyes, tué dans un bombardement de l'armée colombienne en Equateur le 1er mars 2008.