Ingrid Betancourt, ancienne otage des Farc, accuse toujours l'Etat colombien d'avoir négligé sa sécurité, déplorant être toujours victime d'un "déchaînement de haine", dans un entretien accordé dimanche à l'hebdomadaire Bocas, à l'occasion des dix ans de son enlèvement.
"Je n'éprouve plus de rancoeur, mais j'ai l'impression d'avoir subi de l'injustice et de la cruauté", affirme l'ancienne candidate à la présidentielle enlevée le 23 février 2002 par les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), avant d'être libérée au cours d'une opération de l'armée en juin 2008.