Bill Bratton, le retour du super flic de New York

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avec AFP , modifié à
CRIMINALITE - Poussé vers la sortie par Giuliani en 1996, il vient d’être, à nouveau, nommé chef de la police par le nouveau maire.

C’est une belle revanche. Près de vingt ans après avoir été poussé vers la sortie par Rudy Giuliani, jaloux de son succès, Bill Bratton est de retour au poste de chef de la police de New York. Il est, à 66 ans, le flic le plus célèbre des Etats-Unis. 

"Monsieur criminalité". Lorsque Rudy Giuliani était maire de New York, Bill Bratton avait mis en place la politique du "carreau cassé". Le principe était de sanctionner même la plus petite infraction. Les résultats avaient rapidement suivi, et il avait été crédité de la baisse spectaculaire de la criminalité à New York. Mais il avait démissionné en 1996, en raison de tensions avec le maire républicain.

Cette couverture du Times avait été l’un des sujets de discorde entre le chef de la police et le  maire qui se voyait voler la vedette par Bill Bratton. En 1994, lorsqu'il avait pris ses fonctions de chef de la police de New York, la ville avait enregistré 1.561 meurtres. Ce chiffre était tombé à 983 en 1996.

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Bratton était ensuite devenu chef de la police de Los Angeles de 2002 à 2009, et là encore la méthode Bratton avait marché, avec une baisse de la criminalité.

Une autre ville. La ville qu'il retrouve a continué à changer. La criminalité n'a cessé de baisser et le nombre de meurtres notamment est tombé à son plus bas niveau depuis 50 ans l'an dernier, avec 414 meurtres, un record à la baisse qui devrait encore être battu cette année.

La fin du "stop and frisk". En annonçant sa nomination jeudi, le nouveau maire élu démocrate de New York, Bill de Blasio, a souligné que Bill Bratton avait "prouvé qu'il savait lutter contre la criminalité". "Il sait ce qu'il faut pour assurer la sécurité d'une ville et comment faire pour que les communautés participent à cette mission", a-t-il ajouté.

Bill de Blasio a promis de mettre fin à la pratique controversée du "stop and frisk", les fouilles arbitraires de passants pour vérifier qu'ils ne sont pas armés, qui visent surtout les jeunes noirs et hispaniques. Une pratique incarnée par le prédécesseur de Bratton, Raymon Kelly.

Des priorités communes. "Les priorités du maire élu (Bill) de Blasio sont mes priorités (...) et nous allons nous assurer que nos hommes et femmes ont la meilleure technologie, les meilleures tactiques innovantes, et le soutien des communautés qu'ils protègent", a, pour sa part, assuré Bill Bratton, qui a promis que la police n'allait "pas se reposer sur ses lauriers".

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