Les élections partielles d'avril en Birmanie constitueront un test majeur de la sincérité des réformes politiques du nouveau régime, a estimé dimanche un envoyé spécial des Nations unies, en invitant le pouvoir à accélérer pour éviter tout "retour en arrière".
Tomas Quintana, rapporteur des Nations unies sur les droits de l'Homme, s'est réjoui que "l'impact des réformes sur le pays et sur le peuple soit immédiatement perceptible", au terme d'une visite de plusieurs jours. Mais il a appelé les autorités à tirer les leçons des élections de novembre 2010, considérées en Occident comme une mascarade. "Les élections à venir le 1er avril seront un test clé de l'ampleur des progrès effectués par le gouvernement dans le processus de réformes", a-t-il estimé.