La Birmanie se préparait vendredi à une nouvelle amnistie, relançant les espoirs d'une libération de prisonniers politiques que les Occidentaux réclament assidûment pour démontrer la sincérité des réformes du nouveau régime. Le président Thein Sein "a donné une amnistie à 651 prisonniers dans le pays à partir du 13 janvier", a indiqué un responsable birman. La décision "a pour objectif la réconciliation nationale et une plus grande participation au processus politique", a-t-il ajouté. Militants politiques et opposants n'avaient pas caché leur déception début janvier, en constatant qu'aucun prisonnier de conscience n'avait bénéficié d'une amnistie censée célébrer l'anniversaire de l'indépendance du pays.
L'ex-Premier ministre birman Khin Nyunt devrait ainsi être libéré. L'homme, en résidence surveillée depuis plusieurs années, doit recouvrer la liberté tout comme le dissident de premier plan Min Ko Naing, arrêté après la "révolte Safran" de 2007 et qui devait sortir de prison dans la matinée, selon sa soeur.