L'avocate du principal suspect, côté suisse, dans un vaste réseau de blanchiment d'argent de la drogue poursuivi simultanément à Paris et Genève, a affirmé au journal le Temps que son client "soutient que l'argent remis en liquide à ses clients parisiens a été récolté auprès des communautés israélites de France" pour des dons. Ces communautés "souhaitaient faire des dons à diverses personnes ou écoles religieuses", a affirmé le gestionnaire de fortune, un Suisse d'origine marocaine, selon ses propos rapportés au Temps par Maître Josiane Stickel-Cicurel, son avocate.
"Il n'a jamais été au courant d'un quelconque trafic de cannabis", a-t-elle ajouté. Il a assuré que cet argent, destiné à ses clients qui souhaitaient échapper au fisc français provenait de dons récoltés par son frère, résidant à Paris et mis en examen par la justice française. "C'est du moins ce qu'il dit avoir cru", ajoute le journal.