Des milliers de policiers boliviens ont entamé és lundi dans leur cinquième jour de grève sur fond de revendications salariales et accentuaient la pression sur le président Evo Morales, qui voit dans ce mouvement une manoeuvre de ses opposants visant à déstabiliser le gouvernement.
A La Paz, les policiers grévistes poursuivaient leur occupation d'une caserne de l'Unité tactique d'opérations policières (police anti-émeutes), dont ils avaient délogé les occupants le 21 juin lors d'une opération qui avait dégénéré en violences entre collègues avec un bilan d'au moins trois blessés.
Ce local est situé près de la Place d'Armes, où se trouve la présidence, devant laquelle environ un millier d'autres policiers en civil poursuivaient leur mobilisation lundi.