La police norvégienne a présenté ses excuses jeudi pour ne pas avoir agi assez vite au moment du massacre de 69 personnes dans un camp d'été du Parti travailliste, l'été dernier. Ce massacre, et l'attentat qui avait fait huit morts quelques heures plus tôt dans le centre d'Oslo, ont été les violences les plus meurtrières en Norvège depuis la Seconde Guerre mondiale et ont profondément choqué ce pays, d'ordinaire paisible.
Les familles des victimes avaient vivement reproché à la police la lenteur de son intervention pour neutraliser sur l'île d'Utoeya, où se tenait le camp d'été, le tueur Anders Behring Breivik, qui a avoué être aussi l'auteur de l'attentat d'Oslo contre des bâtiments gouvernementaux.