Le ministre brésilien de l'Emploi Carlos Lupi, soupçonné de corruption, a renoncé dimanche à ses fonctions, ce qui porte à six le nombre de membres du gouvernement contraints à la démission depuis l'arrivée de Dilma Rousseff à la présidence, en janvier.
"Face aux persécutions politiques et personnelles dont je fais l'objet depuis deux mois dans les médias sans possibilité de me défendre et en l'absence de preuve, et considérant le rapport de la Commission d'étique de la présidence, qui m'a également condamné de façon sommaire sur la foi des mêmes informations de presse (...), j'ai irrévocablement décidé de renoncer à mes fonctions", dit-il dans un communiqué publié sur le site internet de son ministère.
Carlos Lupi a pris sa décision à l'issue d'un entretien avec Dilma Rousseff, a précisé un membre du gouvernement ayant requis l'anonymat. Il sera remplacé dès lundi par son chef de cabinet Paulo Roberto dos Santos Pinto.