La consommation de crack, un dérivé bon marché de la cocaïne aux effets dévastateurs, est devenue une calamité dans la plupart des villes brésiliennes et provoque une surcharge de travail dans les systèmes de santé publique, selon une étude rendue publique samedi.
L'enquête de la Confédération nationale des municipalités (CNM) faite dans 4.400 des 5.563 villes du pays par le biais d'un questionnaire, montre que pour 64% d'entre elles, la circulation du crack et autres drogues est devenue un "grave problème" pour les systèmes de santé. Par ailleurs, 58,5% de ces municipalités ont indiqué que la violence avait augmenté à cause du crack.