Les Brigades rouges, dans une lettre adressée à l'agence de presse italienne Ansa, démentent catégoriquement être responsables de l'attentat à la bombe qui a tué une lycéenne de 16 ans samedi à Brindisi, dans le sud de l'Italie.
"Nos cibles ne sont certainement pas les étudiants et les travailleurs. Nos combattants en visent d'autres : les patrons, la classe au pouvoir, les banquiers et les prostitués du régime étatique", écrit le mouvement armé d'extrême gauche dont les attentats, notamment l'assassinat de l'ancien président du Conseil Aldo Moro en 1978, ont ensanglanté l'Italie durant les "années de plomb".
La lettre porte le symbole des "Brigate rosse", l'étoile à cinq branches, et Ansa la juge probablement authentique, ce que n'ont pas confirmé les autorités.