Les Bulgares ordinaires ont versé sensiblement moins de pots-de-vin aux fonctionnaires en 2010, selon une nouvelle étude publiée lundi qui a recensé 85.000 cas par mois en moyenne, contre 171.000 en 2009. Ce recul "indique une hausse graduelle de l'aversion des gens pour la corruption", souligne le Centre pour l'étude de la démocratie, basé à Sofia et à l'origine de ce rapport. La corruption des fonctionnaires reste néanmoins fréquente et particulièrement concentrée sur le dernier trimestre de l'année. Pendant cette période, où les contribuables versent leurs impôts notamment, 10% des 7,6 millions de Bulgares y ont eu recours.