Trois personnes, dont deux policiers, ont péri mercredi au Burundi, faisant craindre l'émergence d'une nouvelle insurrection dans ce pays de l'Afrique des Grands Lacs qui connaît une paix relative à l'issue de près de 20 ans de guerre civile.
L'attaque a eu lieu dans le secteur de Gihanga, à une vingtaine de km de Bujumbura, la capitale, non loin de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC).
Les attaques contre les civils et les militaires se sont intensifiées depuis les élections de 2010, qui avaient été boycottées pour une large part par l'opposition. Le président Pierre Nkurunziza, un ancien chef rebelle, refuse d'ouvrir des négociations avec les partis de l'opposition.