Plus de 300 militants et anciens combattants de l'ex-rébellion des Forces nationales de libération ont été assassinés au cours des cinq derniers mois, a affirmé mardi l'Observatoire de l'action gouvernementale (OAG), un collectif de la société civile au Burundi.
"Nous constatons avec consternation que dans tous les coins du pays, une machine à tuer diabolique cible constamment les militants des partis d'opposition", a déclaré à l'AFP Onesphore Nduwayo, président de l'ONG, qui regroupe plusieurs associations de la société civile au Burundi.