Le gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé mercredi la mise sur pied d'une "commission nationale d'enquête" sur les violations des droits de l'Homme commises durant la crise post-électorale qui a ensanglanté le pays.
La crise née du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite au scrutin du 28 novembre 2010 a fait quelque 3.000 morts jusqu'à la mi-mai, selon le nouveau pouvoir, en place depuis l'arrestation de Laurent Gbagbo le 11 avril. La Côte d'Ivoire compte encore 150.000 déplacés et 350.000 Ivoiriens sont réfugiés dans les pays voisins, estime le gouvernement.