L'Afrique du Sud, qui depuis le début de la crise a eu des positions variables, passant du soutien à Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale, à une compréhension vis-à-vis du président sortant Laurent Gbagbo, avant de revenir à sa position initiale, a exprimé ses réserves quant à l'intervention de l'Onuci et de la France en Côte d'ivoire. "Je ne me rappelle pas avoir donné un mandat à quiconque pour un bombardement aérien sur la Côte d'Ivoire", a déclaré la ministre sud-africaine des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane. "Nous ne soutenons pas nécessairement ce que nous n'avons pas voté", a-t-elle ajouté.
Même son de cloche du côté du Cameroun. Le porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a en effet affirmé que la politique de son pays est "la non-ingérence dans les affaires d'une nation".