D'autres responsables ivoiriens devront rendre des comptes devant la justice internationale, l'arrestation du président déchu ivoirien Laurent Ggagbo n'étant "qu'un début", a déclaré mercredi le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) Luis Moreno-Ocampo. ""Ceci est le premier dossier en Côte d'Ivoire. Ce ne sera pas le dernier", a-t-il ajouté.
"L’enquête suit son cours. Nous continuerons de recueillir des éléments de preuve en toute impartialité et en toute indépendance, et nous saisirons la Cour d’autres affaires, quelle que soit l’affiliation politique des personnes concernées", avait indiqué dans un communiqué Luis Moreno-Ocampo, selon lequel "il apparaît que des crimes ont été commis dans les deux camps".
"Nous avons beaucoup travaillé à Abdijan, c'est pourquoi nous avons été aussi rapides", a précisé Luis Moreno-Ocampo. "Nous avons bien organisé les choses, nous avons identifié des témoins et envoyé une équipe à Abidjan : en une semaine, nous avons mené tous les interrogatoires nécessaires pour compléter les investigations", a-t-il expliqué.