Des organisateurs des manifestations qui ont poussé à la démission le président égyptien Hosni Moubarak ont annoncé mercredi la création d'un "Conseil de Surveillance" qui entend superviser la transition du pays vers la démocratie dirigée par le Conseil suprême des forces armées.
Le Conseil suprême a pris le pouvoir vendredi dernier après le départ de Moubarak. "La tête du régime est partie, mais le corps du régime est toujours là", a déclaré Abdullah al Achaal, ancien ambassadeur et professeur d'université, lors d'une conférence de presse annonçant la formation du Conseil de Surveillance. Le Conseil de Surveillance comprend parmi ses 19 membres le politologue Hassan Nafaa, le juge Zakaria Abdel-Aziz, Mohamed el Beltaqi, des Frères musulmans, l'universitaire Khaled Abdel Qader Ouda, l'auteur Alaa el Aswany et le présentateur de télévision Mahmoud Saad.