De nouvelles données provenant d'une vaste étude américaine portant sur les tests du cancer de la prostate montrent que la conduite systématique de ces examens auprès des hommes âgés d'une cinquantaine ou d'une soixantaine d'années ne permet pas de sauver des vies.
Les premiers résultats de cette étude, menée auprès de 76.000 hommes, avaient été diffusés en 2009, mais les données publiées vendredi portent sur un suivi de la plupart des participants plus long, compris entre 10 et 13 ans.
"Ces données confirment que pour la plupart des hommes il n'est pas nécessaire de se faire dépister chaque année du cancer de la prostate", affirme Gerald Andriole, principal auteur de l'étude publiée dans le Journal of the National Cancer Institute. "La majeure partie des cancers que nous avons trouvés évoluent lentement et il est peu probable qu'ils soient mortels".