La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, a dénoncé jeudi un "déni de justice", qui va "peser sur les relations bilatérales", après le rejet au Mexique du recours en cassation de Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements dans ce pays. Il s'agissait, pour la Française de 36 ans, de l'ultime recours face à la justice mexicaine.
"Cette décision est déplorable" et "les conditions dans lesquelles (elle) a été prise sont inadmissibles", a insisté la ministre, en marquant sa solidarité avec la détenue, incarcérée depuis plus de cinq ans, ainsi qu'avec sa famille. "Aucun des éléments fondamentaux de droit ou de fait soulevés par la défense de Florence Cassez n'a été pris en compte comme ils auraient dû l'être dans un Etat de droit", a-t-elle aussi estimé. "Le gouvernement français va explorer toutes les voies de droit à sa disposition, sur le plan national et international, pour accompagner les actions que Florence Cassez décidera d'entreprendre", a enfin promis la ministre des Affaires étrangères.