Ce qui attend l’Egypte dans les prochains jours

Un policier fête la destitution de Mohamed Morsi.
Un policier fête la destitution de Mohamed Morsi. © Reuters
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Charles Carrasco avec agences , modifié à
ZOOM - L’armée a mis fin au mandat du président Mohamed Morsi élu il y a un an. 

L’INFO. La première année au pouvoir pour Mohamed Morsi a été particulièrement tumultueuse. Elle se termine par un coup d’Etat militaire. L'armée a renversé mercredi l'islamiste Mohamed Morsi, premier président civil démocratiquement élu d’Egypte. Si le chef de l'Etat issu des Frères musulmans conteste toujours cette destitution, plusieurs mesures ont d'ores et déjà été prises. 

>>> Europe1.fr revient sur la feuille de route choisie par l’opposition, l’armée et les chefs religieux.

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Qui est derrière cette feuille de route ? Ces dispositions ont été approuvées par les dirigeants religieux, le grand cheikh de la mosquée Al Azhar et le patriarche de l'Eglise copte, Théodore II, ainsi que par le chef de file de l'opposition Mohamed ElBaradei. Le parti Nour, deuxième formation islamiste d’Egypte, a annoncé qu'il soutenait la feuille de route afin d'éviter un conflit au pays.

>>> A lire : RETOUR SUR -Egypte : l'armée destitue Morsi

Adly Mansour va assurer la transition. Cet événement rappelle la chute du régime de Hosni Moubarak qui a été chassé du pouvoir en février 2011 après 18 jours de manifestations massives appelant à son départ. Si Hosni Moubarak, lui-même issu de l'armée, avait remis le pouvoir à l'institution militaire, cette fois-ci l'armée a affirmé qu'elle mettait le pouvoir politique entre les mains du président du Conseil constitutionnel, Adly Mansour, jusqu'à la tenue d'une présidentielle anticipée, sans toutefois préciser la durée de cette période transitoire.

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La Constitution suspendue. La Constitution est en outre suspendue, a annoncé le chef de l'armée et le ministre de la Défense, le général Abdel Fattah al-Sissi, dans une allocution télévisée, entouré des principaux chefs religieux du pays et du représentant de l'opposition Mohammed Elbaradei. "Un comité chargé d'examiner les propositions d'amendements constitutionnels sera formé", a poursuivi le général Sissi.

Un gouvernement d’union. De même, un gouvernement regroupant "toutes les forces nationales" et "doté des pleins pouvoirs" sera chargé de "gérer la période actuelle".