• L'info. Leur mariage, célébré en mondovision, avait été suivi par près de deux milliards de téléspectateurs à l'abbaye de Westminster le 29 avril 2011. Le "mariage du siècle" dixit les observateurs de l'époque. L'idylle entre Kate et William, alias duc et duchesse de Cambridge, se poursuit avec l'annonce lundi de l'arrivée d'un enfant dans les prochains mois. Qu'est ce qui attend le futur bébé ? Europe1.fr vous dit tout ce qui attend le futur enfant roi.
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• Un nom traditionnel. La tradition prévaut en Grande-Bretagne. Que ce soit un garçon ou une fille, Kate et William ne devraient pas faire dans l'excentricité. Depuis l'annonce de l'heureux événement, les parieurs anglais, une véritable institution outre-Manche, ont déjà lancé les pronostics. S'il s'agit d'une fille, elle pourrait s'appeler Ann(e) ou Frances. S'il s'agit d'un garçon, le tiercé gagnant dans l'ordre est le suivant : George, Charles, Edmund.
• Un accès au trône assuré. La primauté masculine est désormais presque enterrée. Le premier enfant du prince William et de son épouse Kate pourra monter sur le trône d'Angleterre que ce soit une fille ou un garçon, en vertu de nouvelles règles de succession adoptées en 2011 par le Commonwealth. Jusqu'à cette réforme, uniquement les garçons pouvaient devenir monarque, selon des règles de succession vieilles de plus de 300 ans. Seule exception : à défaut de fils, c'était alors l'aînée des filles du roi qui montait sur le trône, comme ce fut le cas pour Elizabeth II, l'actuelle reine d'Angleterre et grand-mère du prince William.
Pour modifier cette règle historique, il fallait le feu vert des seize pays du Commonwealth, dont la reine Elizabeth II est le chef d'Etat. Ils ont donné un premier accord de principe en octobre 2011 lors d'une réunion à Perth en Australie. Désormais, "l'ordre de succession est déterminé simplement par l'ordre de naissance", avait alors expliqué le Premier ministre britannique conservateur David Cameron, avec l'aval de la reine, qualifiant ce moment d'"historique". Concrètement, le premier né du prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône, pourra devenir monarque quel que soit son sexe.
• L'ovation des Britanniques. L'enfant qui va naître va devoir se familiariser avec la popularité de la royauté qui est au zénith en Grande-Bretagne. L'annonce de cette grossesse clôt une nouvelle année faste : des millions de Britanniques ont célébré dans la liesse le jubilé de diamant de la reine Elizabeth, qui à 86 ans, a fêté ses soixante ans de règne. "C'est le moment idéal", a commenté Kate Williams, auteure spécialiste de la couronne britannique interrogée par la BBC : "le jubilé est terminé, les jeux Olympiques sont finis".
• Des parents "modèles". En plus de ce soutien indéfectible à la monarchie, Kate et William, projettent une image lisse et moderne soigneusement entretenue par le palais depuis leur mariage de conte de fées il y a vingt mois. Il ne manquait au tableau idyllique qu'un bébé. C'est désormais chose faite.
Kate : La maman est une égérie de la mode glamour, y compris quand elle arbore des tenues de marques accessibles. Les chroniqueurs royaux sont intarissables dès qu'il s'agit de vanter son sourire inaltérable, sa grâce, son aisance, sa simplicité. Le seul véritable faux-pas, en début d'automne, n'a pas été du fait du couple. Il est au contraire apparu en victime, quand le magazine français Closer a publié les photos d'un paparazzi montrant Kate en vacances dans le sud de la France, les seins nus. L'épisode a valu aux jeunes mariés un immense élan de sympathie. Et la presse britannique célèbre pour ses écarts dans sa chasse aux scoops, s'est abstenue de publier le moindre cliché volé.
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Kate attendrit d'autant plus qu'elle est roturière, issue de la "middle-class". Sa mère, ancienne hôtesse de l'air, et son père, contrôleur aérien, ont fait fortune en montant une entreprise familiale d'articles de fête.
William : Le fils aîné de Diana et futur papa est le membre préféré de la famille royale, devant la reine, selon un sondage Ipsos Mori publié en novembre. Ce pilote d'hélicoptère de secours en mer aguerri a passé sept semaines en entraînement avec la Royal Air Force sur l'archipel des Malouines. Selon les commentateurs, il aspirerait à une vie aussi normale que possible ce qui plaît aux Britanniques. "William se fait lui-même la cuisine, fait son lit", assure Penny Junor, qui prépare une biographie du futur roi.
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• Un palais fastueux. Le jeune couple vit actuellement à l'abri des regards sur l'île galloise d'Anglesey, proche de la base aérienne de William en attendant de s'installer l'an prochain au somptueux palais du 17e siècle de Kensington, à Londres. C'est dans cet endroit que la princesse Diana a vécu avec le prince Charles en 1981 jusqu'à sa mort en 1997. William et son frère Harry ont également grandi dans cet endroit. Le couple est censé y habiter à partir de la mi-2013 ou à la fin de l'année prochaine après d'importants travaux qui doivent encore être réalisés. Ils doivent emménager spécifiquement dans un appartement anciennement occupé par la princesse Margaret, la sœur de la reine, morte en 2002.