Centrafrique : l'employée de l'ONU libérée par ses ravisseurs

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avec AFP , modifié à
Une employée expatriée de l'ONU, dont la nationalité n'a pas été communiquée, avait été enlevée mardi en Centrafrique.

Une employée expatriée de l'ONU, dont la nationalité n'a pas été communiquée, a été libérée par ses ravisseurs mardi soir à Bangui, en Centrafrique. Cette personne avait été capturée mardi matin par des miliciens chrétiens anti-balaka. L'employée de l'ONU a été kidnappée en se rendant à son travail. Elle circulait à bord d'un mini-bus, en compagnie d'un autre collègue de nationalité ougandaise, quand un groupe d'hommes armés les a attaqués.

Une Française capturée lundi. Ce nouveau rapt est intervenu au lendemain de la capture de deux humanitaires, dont une Française, là aussi par des miliciens chrétiens anti-balaka. La Française est une humanitaire de 67 ans qui travaille pour l'ONG médicale CODIS (Coordination diocésaine de la Santé). Selon le ministère français des Affaires étrangères, des négociations sont en cours avec l'archevêque de Bangui pour tenter de libérer l'otage.

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La Minusca se déploie. Des soldats de la Minusca, la force de l'ONU en Centrafrique, se sont déployés au quartier Boy-Rabe (nord-est de Bangui), fief des anti-balaka. Les soldats de l'organisation internationale multiplient des patrouilles à pied depuis mardi matin. C'est dans ce quartier qu'ont trouvé refuge les ravisseurs de l'humanitaire française de 67 ans. Les négociations se poursuivaient lundi pour tenter de les faire libérer. L'enlèvement de deux humanitaires aurait été mené par des miliciens anti-balaka, mécontents de l'arrestation de Rodrigue Ngaïbona "général Andjilo", puissant chef anti-balaka arrêté samedi.

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