Centrafrique : l'opération Sangaris prolongée par l'Assemblée

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avec AFP , modifié à
FEU VERT - L'Assemblée nationale a autorisé la prolongation de l'opération militaire française en Centrafrique.

LE VOTE. Sans surprise, les députés ont voté "oui". L'Assemblée nationale a autorisé mardi la prolongation de l'opération militaire française en Centrafrique, baptisée opération Sangaris, lancée le 5 décembre dernier. Les députés ont voté par 428 voix pour, 14 contre et 21 abstentions. La décision a été saluée par la présidente centrafricaine, qui "se réjouit que la France vole au secours de la Centrafrique".

"Pas un blanc-seing". L'ensemble des groupes avait décidé de voter la prolongation, après un débat parfois tendu. Quelques élus du Front du gauche ou de l'UMP ont préféré s'abstenir ou voter contre, comme Bruno Le Maire, l'ancien ministre UMP. Quant à Chsistian Jacob, le chef de file des députés UMP, il avait indiqué dans l'après-midi le vote favorable de l'UMP n'était "pas un blanc-seing" et "pas un oui à une opération où la France est isolée, dramatiquement isolée", ni "à une opération non financée dans la durée".

"Notre action n'est pas terminée". "Chacun est conscient que notre action n'est pas terminée", a lancé aux députés le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui a reconnu que l'idée d'une opération "coup de poing" présentée au départ, était abandonnée. L'opération Sangaris représente "un défi", "mais c'est aussi l'honneur de la France", a encore affirmé le Premier ministre.

EELV et la "lune de miel" avec le Tchad. De son côté, le coprésident du groupe EELV à l'Assemblée, François de Rugy, a dit soutenir la prolongation de l'intervention. Tout en déplorant la "lune de miel" entre la France et le Tchad et en appelant à "rééquilibrer nos relations avec nos partenaires africains".

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