L'INFO. Il y a des violences quasi quotidiennes et une crise humanitaire dramatique. C'est dans ce contexte que la présidente centrafricaine de transition, Catherine Samba Panza, qui doit pacifier un pays déchiré par des tueries inter-religieuses, a pris ses fonctions.
"Œuvrer pour l'intérêt national". La première femme, âgé de 59 ans, à accéder à ce poste en Centrafrique, a prêté serment devant les magistrats de la Cour constitutionnelle, marquant ainsi sa prise de fonctions officielle lors d'une cérémonie à l'Assemblée nationale où siège le Conseil national de transition (CNT, parlement provisoire). En présence notamment du président gabonais Ali Bongo Ondimba et du ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius, Catherine Samba Panza s'est engagée à n'"œuvrer que pour l'intérêt national" et "non à des fins personnelles". "Je jure devant Dieu et devant la Nation (...) de conserver l'unité nationale sans aucune considération d'ordre ethnique, régional, religieux, confessionnel", a déclaré la nouvelle présidente.
"Sans l'intervention de la force (française) Sangaris, je ne sais pas où le pays serait aujourd'hui. Je suis profondément reconnaissante à la France", avait-elle affirmé peu auparavant, à l'issue d'un bref entretien avec Laurent Fabius.
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