>> L'INFO. Vers une sortie de crise en Centrafrique ? Un accord, prévoyant un cessez-le-feu et le maintien du président François Bozizé au pouvoir ainsi que la formation d'un gouvernement d'union nationale, a été signé vendredi à Libreville par les belligérants centrafricains. Des législatives seront organisées dans 12 mois, "un nouveau Premier ministre issu de l'opposition démocratique sera nommé", selon ce texte qui prévoit également le "retrait de toutes les forces militaires étrangères" de Centrafrique, à l'exception des Forces africaines d'interposition (FOMAC).
Bozizé en place jusqu'en 2016. Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Deby président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), organisatrice des pourparlers, a déclaré qu'il avait demandé à la coalition rebelle du Séléka de rentrer "dès aujourd'hui pour mettre en place dès demain un gouvernement de transition" avec François Bozizé. L'accord prévoit que l'actuel président restera en place jusqu'à la fin de son mandat en 2016 mais qu'il ne "pourra révoquer" le nouveau Premier ministre pendant la période de transition.
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