La police chilienne a reconnu lundi qu'un de ses membres avait fait usage de son arme dans un quartier populaire de Santiago où un adolescent est mort jeudi soir au cours de violences entre jeunes et police au terme d'une grève nationale de 48h. Le chef de la police métropolitaine, le général de police Jose Luis Ortega a annoncé qu'après enquête, il avait été établi qu'un sous-officier chef de patrouille "avait fait usage de son arme" à deux reprises.
Le policier, qui a été mis à pied, "a signalé qu'il n'avait pas tiré vers un groupe de personnes, mais en l'air", a précisé le chef de la police de Santiago, tout en précisant que le sous-officier avait ensuite nettoyé son arme et remplacé les munitions manquantes sans rédiger de rapport.
"Nous n'attribuons pas (le décès de l'adolescent) à la responsabilité du sous-officier qui a fait usage de son arme de service. La responsabilité des faits sera établie scientifiquement par les expertises qui vont être conduites", a toutefois indiqué le général Ortega.