Chili : les sauvetages les plus forts

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VIDEO - Revivez le retour à la vie des 33 mineurs chiliens après 70 jours en enfer sous terre.

L'attente, l'angoisse, puis la délivrance et les cris de joie. Un à un, les 33 mineurs chiliens bloqués depuis plus de deux mois sont sortis des entrailles de la terre. Pour tous, un même cri de guerre "Chi-chi-chi-Le-le-le".

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La plus émouvante. Florencio Avalos a été le premier à sortir de la mine. En théorie, sa femme devait être le seul membre de la famille à avoir le droit de l’embrasser. Mais Byron, son petit garçon, âgé de 8 ans, inconsolable, a finalement été autorisé à s’approcher lui aussi. Père et fils, casques sur la tête, sont tombés dans les bras l’un de l’autre.

La plus "show must go on". Mario Sepulveda, numéro 2 dans l’ordre de sortie, avait déjà endossé le costume du "gentil organisateur" sous terre, filmant notamment ses compagnons d’infortune. Une fois revenu à l’air libre, il n’a pas failli à sa réputation. Malicieux, il a distribué des pierres de minerai de cuivre à ses secouristes… Avant d'haranguer la foule d’une façon très rock’n roll, hurlant "Chi-chi-chi-le-le-le". Une star est née.

La plus fougueuse. Claudio Yáñez, le huitième mineur à remonter à la surface, a pris tout son temps pour embrasser sa fiancée Cristina Nuñez. Sous terre, il lui avait envoyé une lettre pour la demander en mariage. Elle a visiblement dit "si".

La moins "chilienne". Carlos Mamani est le seul mineur étranger. Venu de Bolivie, il travaillait dans la mine depuis quelques jours seulement avant la catastrophe. Pour sa sortie, des drapeaux aux couleurs de la Bolivie ont été déployés et la foule a adapté son slogan, criant : "Bo-bo-bo-li-li-li-via-via-via".

La plus "sportive". Jimmy Sanchez est le père d’une fillette de 4 mois. Mais à 19 ans seulement, le plus jeune des mineurs sauvés avait l’allure d’un adolescent quand il est enfin sorti de la mine. Il a immédiatement brandi le drapeau de son équipe de football préférée, celle de l’Université du Chili, avant de se jeter dans les bras de son père, qui portait un maillot avec le numéro 14.

La plus "infidèle". Johnny Barrios avait deux femmes dans sa vie avant la catastrophe. Une seule est venue l'attendre à la sortie et a eu droit à une tendre accolade : Susana Valenzuela, sa maîtresse. Sa femme, Marta Salinas, qu'il avait épousé il y a 28 ans, n'a pas fait le déplacement pour l'accueillir. Et elle avait prévenu qu'elle ne regarderait pas le sauvetage à la télé non plus, raconte le journal Clarin.com. Rancoeur, quand tu nous tiens.

La plus "fervente". Esteban Rojas a d’abord remercié Dieu, à genoux, la tête baissée, les mains réunies pour prier, avant de serrer sa femme dans ses bras. Il a promis de l’épouser, à l’Eglise cette fois, dans les mois à venir.