L'attentat, commis en octobre dernier, avait touché le cœur de la Chine, à Pékin. Trois personnes ont été condamnées lundi à la peine capitale pour pour leur complicité dans cette attaque, qui avait fait deux morts et quarante blessés. Lundi, un autre accusé a été condamné à la perpétuité tandis que quatre autres ont écopé de peines allant de cinq à 20 ans de prison.
Les Ouïghours accusés par Pékin. Les auteurs de l'attentat - un homme, son épouse et sa belle-mère - avait précipité leur voiture, bourrée de bidons d'essence, contre l'entrée de la Cité interdite, sous le célèbre portrait géant de Mao Zedong. Pékin avait aussitôt accusé les séparatistes ouïghours, musulmans turcophone du Xinjiang, une vaste province de l'ouest de la Chine. Au moins deux des condamnés ont été identifiés lundi par des noms à consonance ouïghoure.
D'autres attaques depuis octobre. Depuis l'attentat de Tiananmen, d'autres attaques dans des lieux publics ont été imputées à des Ouïghours du Xinjiang, notamment une attaque à l'arme blanche à la gare de Kunming, qui a fait 29 morts, et un attentat, le mois dernier, à Urumqi, la capitale du Xinjiang, qui a fait 43 morts sur un marché.
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