La vague de sentiment anti-allemand déclenchée par l'accord conclu avec Chypre en échange d'un plan d'aide de 10 milliards d'euros censé lui éviter la faillite agace la classe politique allemande, à l'approche des élections législatives.
Même si l'Allemagne n'est pas seule à avoir plaidé pour un mécanisme de "bail in" à Chypre, qui consiste à faire payer le sauvetage des banques par leurs actionnaires, leurs créanciers et leurs dépositaires, c'est elle qui en a assumé la plus grande responsabilité et a essuyé le plus de dénigrements. Tandis que la chancelière Angela Merkel se félicitait de cet accord, le vice-président du Rassemblement démocratique, le parti au pouvoir à Chypre, évoquait, lui, un "mauvais accord".