L'accord de gouvernement allemand a été favorablement accueilli mercredi à l'Elysée, où l'on juge que le "choix européen" de la future coalition d'Angela Merkel augure favorablement d'un accord sur l'union bancaire au sommet de Bruxelles en décembre.
"Au total c'est plutôt un bon accord", juge un autre proche de François Hollande, satisfait sur de nombreux points du programme économique notamment le volet énergétique. Interrogé sur sa principale source de satisfaction ce conseiller sourit et répond : "Le smic, bien sûr".
La chancelière a concédé aux sociaux-démocrates la mise en place d'un salaire minimum horaire de 8,50 euros et la fixation d'une limite de durée pour les contrats à durée déterminée (CDD), malgré les critiques du patronat.
François Hollande plaide depuis son élection pour que les pays qui bénéficient d'excédents structurels comme l'Allemagne stimulent leur demande intérieure et soutiennent l'économie européenne fragilisée par les plans d'austérité. L'absence de salaire minimum en Allemagne est aussi considérée en France comme une forme de concurrence déloyale pour de nombreux pans de l'économie française comme celui de l'agroalimentaire.