La nouvelle devrait réjouir les amateurs de science-fiction. L’Etat du Nevada, aux États-Unis, vient d’autoriser les véhicules sans conducteur. Il faudra tout de même patienter encore quelques années avant de pouvoir sillonner les routes dans des voitures dignes de la série K2000. Ou de voir circuler, dans les rues de Las Vegas, ville la plus peuplée de cet Etat, des taxis en pilotage automatique. Reste que le Nevada a d'ores et déjà approuvé tout une série de lois encadrant l’utilisation de ces véhicules autonomes, rapporte le magazine Time.
Les entreprises souhaitant tester de tels véhicules pourront le faire, à condition de présenter des objectifs précis et de s’acquitter d’une caution de 1 à 3 millions de dollars. Lors des tests, deux personnes devront être présentes dans la voiture et les résultats devront être transmis à l’Etat du Nevada, précise l'agence Associated Press.
Une législation voulue par Google
Les habitants du Nevada qui souhaiteront conduire ces voitures "autonomes" lorsqu’elles seront sur le marché seront eux aussi soumis à des obligations : pas question de boire, même si vous ne tenez pas le volant. Il sera en revanche possible de téléphoner ou d’envoyer des textos, rapporte le site spécialisé TechCrunch. Ces véhicules arboreront des plaques d’immatriculation spécifiques, rouges pour les véhicule encore en test, et vertes pour ceux qui seront autorisés un jour.
Derrière cette législation, on retrouve la marque de Google, note Time. Le géant de l’Internet, qui a créé des prototypes de voitures autonomes à partir du modèle Prius de Toyota, a mené dans l’ombre une intense campagne de lobbying pour faire autoriser ses véhicules sur les routes du Nevada. Google en a déjà testé plusieurs en Californie, sans autorisation. Le groupe va maintenant pouvoir passer à la vitesse supérieure.
La chaîne ABC a testé la voiture de Google :
Les constructeurs Audi et Wolkswagen ont d’ores et déjà annoncé qu’ils entendaient développer des voitures autonomes. Et le groupe General Motors a prévenu que ces systèmes de pilotages automatiques pourraient devenir standard dès 2020.