Les rebelles colombiens ont annoncé mercredi soir qu'ils mettraient un terme le 20 janvier au cessez-le-feu décrété unilatéralement au début des négociations de paix en cours avec le gouvernement colombien si Bogota n'accepte pas de déposer les armes. "Il n'y aura pas d'extension de notre cessez-le-feu unilatéral", a prévenu Ivan Marquez, le chef de la délégation des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) lors d'une conférence de presse à La Havane.
La capitale cubaine héberge les négociations colombiennes qui se sont ouvertes le 19 novembre. "Seule la signature d'un cessez-le-feu bilatéral serait possible, si le gouvernement juge cette mesure raisonnable", a ajouté le délégué des rebelles.
Les pourparlers de paix de La Havane visent à mettre fin à un demi-siècle de guérilla en Colombie. Les Farc ont proclamé unilatéralement un cessez-le-feu temporaire au premier jour des négociations. Mais l'armée et la police colombiennes ont accusé les rebelles d'avoir attaqué des soldats et des infrastructures malgré leur trêve.