La juge qui a décidé mardi soir de faire relâcher et assigner à résidence le capitaine du Concordia, a cependant constaté "de graves indices de culpabilité" à son encontre, soulignant notamment qu'il n'a pas vraiment tenté de remonter à bord pendant l'évacuation des passagers.
La présence sur le bateau "d'autres personnels et officiers qui s'efforçaient d'évacuer les passagers dément objectivement les déclarations du commandant sur son impossibilité à diriger et gérer la procédure d'urgence et les secours", indique la juge Valeria Montesarchio, dans les motivations de sa décision, selon les médias italiens.