Son absence inexpliquée a alimenté les hypothèses les plus fantaisistes, comme souvent quand il s'agit de la Corée du Nord. Le dirigeant Kim Jong-Un a finalement refait surface à Pyongyang, selon la très officielle agence KCNA. Le leader, habituellement omniprésent dans les médias du régime et dont la dernière apparition publique mentionnée remonte au 3 septembre, s'étale aussi, tout sourire, à la Une du Rodong Sinmun, le journal du parti au pouvoir.
Kim Jong Un apparently reappears - images published in #DPRK newspaper Rodong Sinmun show him with walking stick. pic.twitter.com/mp1xNauvjE— Mark Stone (@Stone_SkyNews) October 14, 2014
Les photos auraient été prises lors d'une visite de "supervision du site" d'un nouveau complexe résidentiel pour les scientifiques de Pyongyang.
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Il marche avec une canne. Détail qui a son importance : l'homme, qui serait âgé de 30 ou 31 ans, marche avec une canne. Selon certains observateurs, sa longue absence serait en effet liée à des problèmes de santé. Gros fumeur, Kim Jong-Un aurait pris beaucoup de poids ces derniers mois et aurait développé diverses pathologies : diabète, goutte, coups de fatigue ou encore chevilles cassées. Pour d'autre, l'hypothèse d'un coup d'Etat dans le pays le plus fermé au monde n'était pas à exclure, même si la Corée du Sud a toujours assuré que, selon ses informations, Kim Jong-Un restait bien aux manettes.
Faire taire les rumeurs. Vendredi, les rumeurs se sont encore amplifiées, quand Kim Jong-Un a omis d'apparaître au pèlerinage marquant l'anniversaire du parti au pouvoir, une date particulièrement importante dans le calendrier du régime. Voyant que les médias internationaux commençaient à s'inquiéter sérieusement de son absence, Kim Jong-Un a peut-être décidé de faire une apparition pour faire taire les rumeurs, croit savoir Michael Madden, blogueur et spécialiste du pouvoir nord-coréen interrogé par le site NKNews.org. Pour sa réapparition, le leader nord-coréen n'a en tout cas rien laissé au hasard en choisissant de faire une visite d'inspection sur le site où seront logés certains scientifiques chargés du programme de missiles du pays.
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