Le pouvoir du jeune dirigeant de la Corée du Nord, qui vient de limoger le chef des armées du pays, n'est pas menacé et il est inutile d'espérer des réformes ou un apaisement des tensions, estime l'organisation International Crisis Group (ICG) dans une étude publiée mercredi.
Kim Jong-Un "pourrait très bien être là pour des décennies, avec un arsenal nucléaire croissant", juge l'ICG dans un rapport intitulé "La succession nord-coréenne et les risques d'instabilité". Pyongyang pourrait tout à fait procéder à des essais de missiles longue portée, voire à un troisième essai nucléaire, lorsque la Chine - son seul allié de poids - et les Etats-Unis - allié de la Corée du Sud - sont occupés par les changements à leur tête ou par des élections, selon le rapport.
Le nouveau dirigeant de la Corée du Nord, qui a pris la succession de son père mort en décembre 2011, a été nommé "maréchal" mi-juillet, titre que seuls son grand-père et son père avant lui avaient revêtu.